Cette notion de variabilité interindividuelle, c'est le nerf de la guerre, je trouve. On a beau avoir des tableaux avec des IG et des CG pour chaque aliment, c'est jamais une science exacte. Prenez l'exemple des légumineuses, dont on parle peu ici mais qui sont hyper intéressantes pour ça : une étude a montré que chez certaines personnes, les lentilles provoquent une hausse de la glycémie bien plus faible que chez d'autres. On parle de différences allant jusqu'à 30% !
Et puis, il y a l'histoire de la "deuxième lecture", comme je l'appelle. On se concentre tellement sur le sucre, mais le gras, faut pas l'oublier. Des recherches ont mis en évidence que la présence de lipides, surtout certains types, peuvent modifier la façon dont le corps réagit aux glucides. Une étude de 2018, par exemple, a montré qu'un repas riche en glucides et en graisses saturées entraînait une réponse insulinique plus importante qu'un repas avec autant de glucides mais des graisses insaturées.
Donc, l'idée de PistonFleur67, elle est pas mauvaise, mais faut pas se faire d'illusions. On peut atténuer un peu l'effet des grains raffinés avec des légumes, surtout ceux riches en fibres solubles qui ralentissent l'absorption du glucose (genre le konjac, avec ses 79g de fibres pour 100g, un champion !). Mais ça restera jamais aussi bon que des grains complets. Et surtout, faut pas oublier de prendre en compte le reste de l'alimentation et le profil de chacun. C'est un peu comme en phytothérapie, chaque personne réagit différemment à une même plante.
ProfesseurMangeBien64 a bien résumé, disons que c'est une approche "mitigée". Pour aller plus loin dans l'idée de PistonFleur67, une astuce serait de jouer sur la préparation des grains. Par exemple, faire refroidir du riz (même blanc) après la cuisson augmente sa teneur en amidon résistant, ce qui diminue l'impact sur la glycémie. Combiné à des légumes, ça peut donner un effet un peu plus intéressant, sans atteindre le niveau des grains complets, bien sûr. Mais faut pas s'attendre à des miracles, hein.
Si on parle santé générale, il faut voir la whey comme un complément, pas une base. Par contre, pour certaines pathologies, un apport contrôlé en protéines peut aider, genre en cas de dénutrition ou sarcopénie chez les personnes âgées. Mais là, on parle d'un besoin spécifique et d'un suivi médical, hein. Pour le reste, privilégier les sources naturelles, c'est toujours plus sûr et plus complet.
Je sais pas si c'est une impression, mais le "mieux supporter", c'est souvent très subjectif... 🤔 Y'a des études là-dessus ou c'est juste un ressenti? Parce que bon, le marketing, ça joue beaucoup aussi. 😉
MeditativeMind a bien résumé, c'est la synergie qui compte. On revient toujours à l'importance d'une approche holistique de la santé, plutôt que de se focaliser sur un seul élément.